BÉNÉDICTE BURGUET-JOURNÉ

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Libre de ses mouvements

La journaliste parisienne Bénédicte Burguet-Journé aime déambuler dans les rues de la Capitale sans la contrainte d’un sac à main. Zoom sur les quelques objets qu’elle transporte avec elle..

Farouchement attachée à sa liberté de mouvement, la journaliste et auteure Bénédicte Burguet-Journé, réussit l’exploit quotidien d’arpenter Paris sans jamais être (sur)chargée. Elle partage ici ses secrets pour voyager léger !

Qui es tu ?

Je suis Bénédicte Burguet-Journé, journaliste, chef de rubriques beauté, mode et joaillerie chez Vanity Fair. Je suis également auteur d’un premier ouvrage “What is it about Paris & Fashion” publié en janvier 2020. Parisienne, j’ai grandi aux abords du Parc Monceau, lieu que j’affectionne particulièrement et où je vis aujourd’hui avec mon mari et notre fille Blanche.


Pourquoi n’utilises tu pas de sac ?

Par confort. Je suis une grande marcheuse, je parcours Paris tous les jours de rendez-vous en rendez-vous ou simplement pour le plaisir. Porter un sac est une entrave à la marche rapide. Je me suis toujours dit : si les hommes peuvent se contenter de leurs poches, alors moi aussi.

 

Quand tu en utilises un, à quelle occasion et quel type de sac ?

J’utilise soit de très grands sacs lorsque je dois embarquer mon ordinateur avec moi ou lors d’un voyage. Soit de tous petits modèles comme un accessoire à ma tenue.

Un petit sac comme un accessoire ©B. Burguet-Journé

Un petit sac comme un accessoire ©B. Burguet-Journé

 

Qu'emportes tu dans tes poches ?

Le strict nécessaire : un téléphone, des AirPods, mes clés, une carte de crédit, un baume à lèvres.

 

Comment retrouves tu tes clés ? 

Très simplement puisqu’elles sont dans ma poche. Sinon, lorsqu’elles se trouvent dans mon sac, le porte-clés “Les Clés” me permet de les accrocher à une anse. Elles ne sont donc jamais très loin.

 

Dans le sac de Bénédicte Burguet-Journé ©B. Burguet Journé

Dans le sac de Bénédicte Burguet-Journé ©B. Burguet Journé

En vacances, qu’emportes tu ?

Les premiers objets qui atterrissent dans ma valise sont : des livres, un chapeau d’Estrée ou Maison Michel et plusieurs tubes de crème solaire 50+. Le reste est accessoire. Je peux me débrouiller avec peu : une grande chemise blanche, une paire de K-Jacques inusable, un maillot de bain noir...

En vacances ©B. Burguet Journé

En vacances ©B. Burguet Journé

 

Une anecdote (une (més-)aventure avec un sac ...)?

J’ai peu de sacs, mais je chéris ceux que je possède. Ils traversent le temps, sans (trop) s’user. Je me souviens du premier modèle que je me suis offert. J’avais 19 ans, c’était un Chloé Paddington, à l’époque où le concept de “it-bag” est né. J’ai attendu 2 mois avant de l’acquérir  (liste d’attente). J’en étais si fière que je sortais parfois simplement pour pouvoir parader. Je l’ai toujours, en superbe état et quand je le regarde je me dis : mon Dieu, il est si lourd, pas pratique, pas très beau… Mais que de bons souvenirs !

 

Les Parisiennes ont elles un rapport spécifique à leur sac ?

Oui dans la mesure où elles le choisissent souvent beau, bien sûr, ET pratique. Il me semble que cette notion de maniabilité est très importante dans notre culture. La liberté (de mouvement, de pensée) est si profondément ancrée qu’elle se traduit aussi dans nos codes vestimentaires : effortless, peu de maquillage, un sac facile, des chaussures plutôt plates, les cheveux naturels...

 

Un dernier mot ? (devise, mantra, dessin, photo, tout est possible ! ) 

Mon mantra - que je tiens de ma mère - et que je me répète chaque matin « N'invoque les dieux qu'en faisant toi-même un effort ; autrement tu les invoqueras en vain. » 


Merci Bénédicte !

www.benedicte-burguet.com



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